Parce que le pays attire de plus en plus d’investissements étrangers
En 2016, le prince héritier Mohammed Ben Salmane annonçait, en grande pompe, le projet Vision 2030, un ambitieux programme de diversification économique au royaume jusque là très dépendant des secteurs gazier et pétrolier. Depuis, les entrées d’investissement directs étrangers ont décuplé. Selon le rapport 2020 sur l’investissement mondial de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), les flux d’investissement directs étrangers (IDE) ont augmenté de 7% entre 2018 et 2019, pour atteindre 4,6 milliards de dollars américains. De même, les stocks d’IDE ont progressé en 2019 pour atteindre 236 milliards de dollars, le niveau le plus élevé parmi les pays arabes et de loin…
Parce que l’Etat saoudien facilite l’entrée de capitaux étrangers
Si les IDE sont en hausse en Arabie saoudite, c’est, en grande partie, dû à la suppression des restrictions de propriété pour les investisseurs stratégiques étrangers. En 2019, le pays a embrassé les Principes directeurs de l’OCDE en matière d’investissement que sont la non-discrimination, la protection de l’investissement, la durabilité de l’investissement, la transparence, la sauvegarde des politiques publiques, l’allègement des règles de séjour pour les employés et le transfert de technologie et de compétences. La démarche s’inscrit d’ailleurs dans le cadre de ladite Vision 2030 et sa nouvelle politique économique visant à une amélioration de l’environnement d’investissement du pays et la promotion de la diversification économique.
Riyadh, vue depuis son Skyline
Parce que la France fait déjà partie des pays les plus investis en Arabie saoudite
En flux d’IDE, la France est sur la troisième marche du podium des pays qui injectent le plus de capitaux en Arabie saoudite. L’hôtellerie et l’énergie sont les secteurs où l’Hexagone est le plus actif sur la péninsule avec, en tête de gondole, des groupes comme Total ou Accor. Mais depuis l’ouverture économique et sociale du pays, la France a investi de nouveaux territoires économiques. Le gouvernement français a d’ailleurs noué plusieurs partenariats, notamment dans la culture et l’éducation, avec l’État saoudien, parmi lesquels le développement du site historique et touristique d’AlUla, vestige de la civilisation nabatéenne. A travers ce type de partenariats, le France attire plusieurs expertises hexagonales au royaume que ce soit dans les secteurs du tourisme, de l’urbanisme, de l’agriculture ou de l’environnement.
Parce le pays est économiquement sain et stable
L’économie saoudienne est classée 62e sur 190 économies par la Banque mondiale dans son rapport Doing Business 2020. Le pays a fait un bond de 30 places en comparaison avec l’année précédente. Il s’agit d’ailleurs de la plus forte progression enregistrée dans ce classement. La performance est due à plusieurs facteurs : l’inflation contrôlée du pays, son taux de change stable, son ouverture aux capitaux extra-territoriaux, tout comme les ambitieux programmes de privatisation mis en place par le royaume.
Le rocher Al Fareed à AlUla
Parce que c’est l’un des pays les plus heureux de la planète
En 2020, l’Arabie saoudite se classe à la 28e place au World Happiness Report, un classement du bonheur par pays publié chaque année depuis 2012 par le United Nations Sustainable Development Solutions Network. Le royaume est le deuxième pays arabe le plus « heureux » après les Emirats arabes unis (21e). Ce classement est établi à partir d’une enquête menée auprès d‘échantillons représentatifs de citoyens attribuant une note sur 10 à leur bien-être. Le rapport met en corrélation les résultats avec divers facteurs de la vie. En l’occurrence, plusieurs facteurs contribuent à ce résultat notamment l’accès à l’éducation, un salaire moyen élevé (22 850 dollars en 2020) ainsi que la sécurité.