"The Saudi market is in full swing. Investment opportunities are real." On the occasion of the @G20_YEA, #Generation2030 and its partner @CTZEntrepreneur offered a selection of French entrepreneurs a glimpse of the possibilities that #KSA has to offer. pic.twitter.com/zB9V09iEjH
— Generation 2030 (@generation2030) November 16, 2020
« Avoir un réel impact »
Crise sanitaire mondiale oblige, ce G20 YEA s’est organisé sur la toile avec une multitude de conférences, prises de paroles et échanges virtuels retransmis en direct sur les canaux digitaux de l’événement. Ainsi, faute de pouvoir honorer le déplacement en Arabie saoudite, c’est à Paris que la délégation française pour ce sommet s’est réunie en amont et pendant l’événement pour plusieurs réunions de travail et sessions de brainstorming.
Comme depuis 10 ans, c’est l’association Citizen Entrepreneurs qui représente la France à ce G20 YEA et qui est chargée d’animer les échanges franco-français. « Citizen Entrepreneurs c’est la plateforme qui permet aux entrepreneurs de moins de 45 ans d’avoir un accompagnement à l’international, de représenter la France au sommet du G20 YEA et d’avoir un réel impact en émettant des recommandations au gouvernement français », comme le rappelle l’entrepreneuse et présidente de l’association Areeba Rehman.
« Connecter des talents »
Petite particularité pour ce G20 YEA « saoudien » : Citizen Entrepreneurs a noué un partenariat avec l’association Génération 2030. L’objectif pour cette dernière : familiariser les jeunes entrepreneurs français aux aspirations internationales avec l’écosystème économique et social saoudien. Ainsi, parmi les colloques organisés par Citizen Entrepreneurs à Paris en amont du G20 des jeunes entrepreneurs, plusieurs étaient dédiés à la connaissance de l’Arabie saoudite et co-animés par Génération 2030.
« J’ai retenu que l’Arabie saoudite est un pays qui s’ouvre complètement au monde avec une population jeune et férue de digitalisation. »
Laetitia Maffei, fondatrice de Danae
« Nous faisons du networking, c’est-à-dire que nous connectons de jeunes talents français et de jeunes talents saoudiens dans tous les domaines », explique Timothée Dufour, directeur exécutif de l’association. C’est d’ailleurs l’enjeu de ce partenariat : connecter les deux cultures et permettre, dans le cas présent, aux Français d’entrevoir des opportunités dans le royaume saoudien.
« Un pays qui s’ouvre »
Globalement méconnue en France, l’Arabie saoudite s’impose progressivement comme un eldorado entrepreneurial à l’instar d’autres pays de la région Moyen-Orient comme les Emirats arabes unis ou le Qatar. Avec une population composée à 70% de jeunes de moins de 30 ans, une société connectée et en pleine ouverture culturelle et sociale, le royaume aspire aujourd’hui à attirer de nombreux investisseurs et entrepreneurs étrangers. Et c’est à cette dernière mission que s’attèle Génération 2030.
« Ça nous a permis de mieux appréhender et comprendre l’écosystème saoudien, de voir toutes les opportunités qu’il y a et comment ça se développe, appuie Ibrahima Sissoko fondateur de Hilt Technology Engineering, une entreprise de conseil en nouvelles technologies. Nous sommes fortement intéressés pour y intégrer une structure et pourquoi pas nos compétences et nos technologies. « J’ai retenu que l’Arabie saoudite est un pays qui s’ouvre complètement au monde avec une population jeune et férue de digitalisation. Du coup, c’est très intéressant pour nous, surenchérit Laetitia Maffei, dirigeante de Danae, une entreprise dédiée à la création digitale artistique. Le message est en tout cas entendu, côté français.